L’arnica, une plante à avoir dans sa pharmacie

22 Avr 2013 by

L’arnica, une plante à avoir dans sa pharmacie

Arnica, mountain tobacco, wolf’s bane ou encore arnica montana, autant de noms connus pour une seule et même plante : l’arnica. Avec ses multiples propriétés, cette plante est devenue aujourd’hui l’une des plantes les plus vendues en pharmacie. Découvrez dans cet article cette fleur des montagnes aux propriétés remarquables.

 

Origines et présentation de l’arnica

Ce n’est qu’à partir du 16èmesiècle que l’arnica porta réellement le nom qu’on lui connait aujourd’hui. Il était déjà connu sous d’autres noms depuis l’Antiquité et en Europe, notamment en Allemagne où il était utilisé comme agent abortif et pour le traitement des douleurs menstruelles. En Amérique par contre, il fut utilisé pour soigner les ecchymoses, les blessures et les entorses. Les origines de la plante sont encore inconnues, mais plusieurs écrits allemands en parlent, ce qui peut laisser sous-entendre que la plante proviendrait de l’Europe. Aujourd’hui, en raison de sa popularité, cette plante est surexploitée. Pour éviter la totale disparition de la plante à l’état sauvage, sa cueillette a donc été réglementée, principalement en France et en Allemagne. L’arnica pousse surtout en montagne. Cette plante vivace de la famille des astéracées se reconnait aisément par ses jolies fleurs jaunes. Ce sont d’ailleurs dans les pétales des fleurs que l’on retrouve les principes actifs de la plante. Les extraits d’arnica sont vendus dans une multitude de pharmacies en Europe et vous ne devriez avoir aucune difficulté à en trouver.

 

Usages thérapeutiques de l’arnica

L’arnica est l’une des plantes dont les propriétés thérapeutiques sont très connues du grand public. Les plus connues sont notamment celles qui permettent de traiter les douleurs articulaires et de réduire l’apparition des « bleus ». Mais en dehors de ces usages, cette plante a également une multitude d’autres propriétés. En effet, elle est anti-inflammatoire, immunostimulant, antispasmodique et cholagogue, circulatoire, antalgique, analeptique cardiaque et analeptique respiratoire. Il est donc indiqué pour le traitement et la prévention des crampes et des douleurs musculaires, pour le soulagement des douleurs dues à une inflammation et pour le traitement des entorses et des furoncles. L’arnica est aussi efficace pour réduire les douleurs articulaires telles que l’arthrose, l’arthrite ou le rhumatisme, pour la résorption des contusions, des ecchymoses et des œdèmes ainsi que pour soulager une brûlure superficielle, un coup de soleil ou un érythème fessier. Cette plante n’est utilisée qu’en usage externe en phytothérapie. D’ailleurs, l’usage interne de la plante n’est pas conseillé compte tenu des accidents mortels et des troubles nerveux que cela peut provoquer. L’arnica est donc une plante à utiliser avec précaution.

 

Posologie et précautions d’usage

En dehors d’un traitement homéopathique au cours duquel le principe actif de l’arnica est extrêmement dilué, il est recommandé de faire usage de cette plante seulement en usage externe. Par exemple, vous pouvez faire des infusions pour compresses en infusant 2 g de fleurs séchées dans 100 ml d’eau durant 5 à 10 mn. Il est aussi possible de réaliser des onguents à base de teinture et d’huile d’arnica. Toutefois, même pour l’usage externe, certaines précautions sont à prendre. En effet, il faut éviter d’appliquer les remèdes à base de cette plante directement sur les plaies ouvertes. Aussi, compte tenu des allergies qu’elle pourrait déclencher chez certaines personnes, principalement les personnes allergiques aux astéracées, il est préférable de faire recours à son médecin ou à un spécialiste avant toute utilisation d’arnica.

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